LA BIBLIOTHÉCAIRE

La bibliothécaire, Gudule, Le Livre de Poche.

Guillaume n'accorde pas beaucoup d'importance à l'orthographe et la lecture. Les cours de français de M. Pennac, c'est sa bête noire. Mais lors d'une expression orale il raconte son soi-disant rêve de la nuit passée, il captive toute la classe, le professeur y compris. Mais ce rêve n'en est pas un : chaque nuit, il observe la vieille dame dans l'immeuble d'en-face, assise à son bureau, chaque soir sans exception, pour y écrire. Que peut-elle donc écrire? Guillaume ne comprend pas. Mais ce qui l'intrigue davantage,c'est la jeune femme aux long cheveux qui sort chaque soir de l'immeuble, une fois la grand-mère couchée. Où courre t-elle ? Qui est-elle? Guillaume ne l'a jamais vue que la nuit. Cette nuit-là, Guillaume décide de la suivre et se retrouve... à la bibliothèque !! L'étrange jeune fille s'appelle Ida, et pour Guillaume, c'est le coup de foudre. Ida cherche désespérément un vieux grimoire magique qui lui permettra de devenir écrivain. Guillaume décide de l'aider mais Ida disparaît. Il va alors tout faire pour trouver le grimoire et retrouver sa merveilleuse Ida : commence alors un fantastique voyage au pays des livres et de l'écriture...

Je me souvenais d'avoir lu ce livre enfant, de l'avoir aimé. Je l'ai donc relu. J'ai quelques années de plus maintenant, mais je n'ai pas changé d'avis sur ce livre. Peut-être quelques nuances... C'est une très belle histoire, qui donne envie de lire ou de re-lire nos classiques ( Poil de Carotte, Les Misérables, Alice au pays des merveilles, Le Petit Prince...) C'est un livre sur les livres et si on aime les livres, on l'aime aussi. C'est une bonne façon, je pense, d'intéresser les jeunes comme Guillaume à la lecture et par là même à l'orthographe et la grammaire, en bref au français en général. Les livres ne sont pas là pour nous embêter, comme on peut le penser des bouquins qu'on doit lire à l'école (je n'ai jamais trop apprécié lire un livre pour l'école, parce que je le ressentais comme une contrainte), ils sont là pour nous faire rêver, voyager, apprendre, rire ou pleurer et toutes ces émotions ne peuvent être transmises que par une belle écriture, d'où l'importance, sans cesse rappelée à Guillaume, de l'orthographe, de la ponctuation...

Par contre, moi qui adore la littérature jeunesse et qui ne suis pas très souvent gênée par le fait de lire des bouquins destinés aux enfants ou aux ados, là, j'ai quand même bien ressenti qu'il s'agissait d'un livre pour enfants/ados. Ce que je n'éprouve pas toujours lors de mes lectures "jeunesse".

P.S. : j'espère ne pas avoir fait de fautes, parce qu'avec ma tirade sur l'importance de l'orthographe, ce serait gênant ( je vais relire, mais c'est vrai qu'en tapant, il y a toujours des coquilles...)

"Kan Idda est sorti dans sa rue je l'ai suivi et on a couru vers la bibliotèk. Elle été très belle et je n'arrivé pas à la rejoindre. Je regardé ses grand cheuveu on aurait dit qu'ils dansé sur ses épaule. J'avé mon coeur ki batté j'ai crié après elle "mademoizelle!" mais elle ne m'entendé pas. J'auré bien voulu lui dire que je l'aimé."

"- Vilain style, mauvaise crac orthographe. Quand pof on construit brr des phrases boiteuses, kataklonc les personnages qu’on décrit le burp sont aussi ! »

"Ce qu’il y a de bien dans les histoires, c’est qu’on peut toujours revenir en arrière. C’est l’avantage qu’ont les livres sur la vie réelle. Dans la vie réelle, quand un drame arrive, on se dit : « Comme j’aimerais retourner dans le passé, profiter du bonheur d’avant ! » La lecture nous donne cette possibilité : il suffit de reprendre les chapitres précédents, et on revit les moments que l’on aime chaque fois qu’on le désire."