PIÈGE NUPTIAL

Piège nuptial, Douglas  Kennedy, Pocket.

Voilà le premier Kennedy que j'ai lu.

Et voilà les premiers mots qui me sont venus pendant la lecture de ce livre :" Waouh! Trop bizarre ! ". Suivis d'un "Ouf" arrivée au dernier mot de la dernière page.

Alors, vous me direz, c'est positif ou non? Et bien oui.

Malgré un démarrage difficile, faute d'un personnage très attachant : Nick est un journaliste sans grande ambition, pas franchement aimable, qui décide de tout plaquer pour traverser le bush australien (ce vide immense le fascine). Enfin, au début, donc, je me suis dit, "mouais,il est plutôt bof ce type". J'avais moyennement envie de traverser le désert avec lui... Mais le voilà qui prend la route - en pleine nuit, ce qui est fortement déconseillé lorsqu'on traverse le bush à cause des kangourous (il va en percuter un, bien sûr!)-, et nous, pauvres lecteurs, on le suit. Et nous voilà nous aussi dans la chaleur étouffante du bush australien, recouverts de poussière rouge.

Durant sa traversée, Nick va rencontrer Angie, une auto-stoppeuse à la carrure impressionnante avec laquelle il décide d'entamer une brève et torride idylle. La jeune femme vient de Wollanup, un village perdu dans le bush duquel elle n'est encore jamais sortie. Alors que Nick entreprend de mettre fin à son histoire avec Angie et de continuer seul sa route, le voilà qui se réveille trois jours plus tard à Wollanup ! Il y apprend qu'il est marié avec Angie mais ce n'est là que le début de ses épouvantables surprises...

Le roman devient alors haletant, on est avec Nick, comme lui on ne peut pas croire à ce qui lui arrive, avec lui on désespère puis on se bat et on reprend espoir, on retient son souffle, on suffoque sous la chaleur écrasante du désert, on court...Comment faire pour quitter ce village d'illuminés, séparé de la civilisation par des centaines de kilomètres de désert, ce village qui n'existe même plus sur les cartes? Est-ce au moins possible?

On commence ce roman doucement, tout doucement, peut-être même à reculons, mais on le fini le souffle court en se disant, du moins pour ma part, "waouh" et "ouf", "on s'en est sorti !!!". Palpitant.

L'Australie et ses paysages, ça donne envie,non? Vous êtes sûrs? Parce que moi, plus tellement !